ACCUEIL DU SITE

 

CLUB - LE PETIT MUR

 

ALPINISME

 

CANYONING

 

ESCALADE

 

TOPOS - GUIDES

 

TECHNIQUES

 

LES NOEUDS

 

ASSURAGE

 

LE VOL

 

LE RAPPEL

 

PARADE - BLOC

 

P. EDLINGER

 

RANDONNEES

 

LES GLACIERS

 

ACTU - CLIMAT

 

LA METEO

 

SECOURS

 

ALBUMS PHOTOS

 

LES WEBCAMS

 

GASTRONOMIE

 

ANNUAIRE - LIENS

 

CONTACTS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Techniques en Escalade ...

L'assurage

 
 
 

 

Assurage et manipulation des cordes

 

L'autonomie est une notion précieuse en escalade. La sécurité du grimpeur en dépend, tout comme son plaisir d'ailleurs. Pour évoluer librement en falaise, il est préférable de bien maîtriser les techniques d'assurage et de manipulation de corde.

 

 

L'assurage du premier de cordée.

 

Depuis le sol, l'assurage du premier de cordée demande beaucoup de vigilance, d'anticipation et un minimum de bon sens.

 

Le chute du premier est potentiellement violente.

Pour s'opposer au choc, l'assureur doit être dans la meilleure position possible, c'est-à-dire assez près du rocher ou du mur, debout, les jambes légèrement décalées, de façon à être bien équilibré. ( si la chute est violente, l'assureur peut décoller et être projeté contre la parois...) S'il juge sa position dangereuse, il doit s'auto assurer soit à un arbre, soit au premier point d'assurage de la voie s'il est accessible depuis le sol.

 

Pour assurer le premier de cordée depuis un relais, il est obligatoire de garder le dispositif d'assurage au harnais. En cas de chute, le corps de l'assureur absorbe une partie de l'énergie, ce qui sollicite moins les éléments de la chaîne d'assurage.

 

En falaise, sur une voie de plusieurs longueurs, le huit est l'accessoire le plus utilisé pour assurer un premier de cordée.

 

Il est impératif de toujours placer un point de renvoi sur la corde pour qu'elle tire toujours vers le haut en cas de chute.

 

 

 

L'assurance dynamique

 

Lors de la chute, le grimpeur subit la force de choc au moment où il s'arrête. Malgré les bonnes capacités dynamiques des cordes actuelles, et le confort des cuissards, l'arrêt brutal induit une force de choc importante sur le grimpeur. L'assureur peut la réduire en accompagnant la chute: c'est l'assurance dynamique.

 

Debout, sur des appuis stable, vous suivez la progression du grimpeur avec vigilance, prêt à intervenir. En fin de chute, lorsque la corde se tend, plutôt que de vous bloquer coûte que coûte au sol, laissez vous entraîner en avançant de deux ou trois pas. Vous décollerez certainement un peu, c'est normal, alors préparer votre réception.

 

 

A lire absolument !

 

_Ne confondez pas assurer dynamique et donner du mou. Le mou préalablement laissé ne fait qu'augmenter la hauteur de la chute.

 

_ Ne vous placer pas trop loin de la paroi sous peine d'être catapulté contre le rocher.

 

_ Attention également aux risques de chute au sol ou sur une vire. Choisissez alors de bloquer la chute, un arrêt brutal vaut mieux que des chevilles explosées...

 

Le passage de relais.

 

Le relais marque la fin d'une longueur. Sur un site aménagé, il est généralement constitué de deux points d'ancrage reliés par une chaîne. En falaise, le relais est souvent composé des deux seuls point d'ancrage.

 

Lors d'un passage de relais, la première règle de sécurité est de ne jamais confier sa vie à un seul point d'encrage. 

 

Le premier de cordé, relie les deux points d'encrage avec une sangle, et se "vache" à l'un des points. (longe ou sangle attaché au baudrier et a un point d'encrage dans la falaise.) Le premier de cordé annonce alors " vaché " au second qui peut alors enlever sont dispositif d'assurage.

 

Le premier de cordé va alors passé la corde dans mousqueton fixé sur le deuxième point d'encrage. Puis il va ravaler la corde, pour pouvoir ensuite assurer la second, qui va alors rejoindre le premier de cordé, au relais...

 

Le mousquetonnage (dégaine).

 

Le mousquetonnage  - le placement de la corde dans le mousqueton -  est une opération délicate pour qui fait sa première escalade en tête.

Cela demande un minimum de self-control étant donné qu'a ce moment précis, la chute se fait potentiellement menaçante. Un peu de méthode n'est donc pas du luxe.

 

Selon la configuration du mousqueton, deux techniques sont possibles.

 

           La première consiste a maintenir le mousqueton (dégaine) avec le majeur et à passer la corde avec le pouce et l'index;

           La seconde à maintenir le mousqueton avec le pouce et à passer la corde avec le majeur et l'index.

 

Mais passer la corde dans le mousqueton de la dégaine n'est pas tout. Si cela n'est pas fait correctement, il est possible, en cas de chute que la corde ouvre elle même le doigt du mousqueton et se décroche (schéma ci-contre).

 

La corde doit passer dans le mousqueton, du dessous vers le dessus, de façon que le mousqueton ne tourne pas sur lui même.

Si la voie chemine en traversée ou en diagonale, le doigt du mousqueton se place du coté opposé à la progression du grimpeur.

 

Dans de rares configuration, il peut arriver que le mousqueton situé sur le point de protection s'ouvre. Il est alors nécessaire de vérifier son bon positionnement.

 

 

 

 

 

L'assurage du second de cordée.

 

L'assurage du second de cordée est plus facile que celui du premier. Mises à part les chutes en traversée, aucun choc important ne peut se produire, ce qui ne dispense pas l'assureur de rester attentif.

 

Le privilège du second est de pouvoir lâcher prise sans voler. Pour cela son assurage ne doit pas être trop "mou" : il est rassurant et appréciable de ne pas se prendre les chaussons dans les boucles de   la corde !

 

Cependant un bon assurage ne doit pas être trop "sec", car cela fait perdre au grimpeur toute sensation d'équilibre et risquerait de le gêner dans ses mouvements...