Arête de la Bruyère, 2619m, traversée des arêtes

Situées sur le versant sud du massif des Cerces, les arêtes de la Bruyère présentent un jolis parcours de funambule qui se déroule sur un très bon rocher. avec une approche et, surtout, un cumul dénivelé conséquent, cette course ravira les esthètes en bonne forme capables d'assumer un certain engagement.

Accès :  De Briancon, monter vers le col du Lautaret jusqu'au Pont-de-l'Alpe.

Cartographie : IGN 3535 OT Névache.

Hébergement : Hôtel-restaurant Les amis, au pont-del-Alpe. Tél. 04 92 24 44 24

Topos :Escalade plaisir, Alpes française du Nord, Hervé Galley, édition Olizane.

Encadrement: bureau des guides de la Grave. tel: 04 76 79 90 21

Altitude départ : 2450

Orientation : nord nord-ouest.

Longueur de la voie : 200 m

Ambiance : montagne

Durée : 7h Difficulté : AD

Style dominant : parcours d'arête.

Passage clé : L'ascension des gendarmes constitue les passages les plus difficiles. Il est possible de les contourner par des vires. (attention aux blocs instables).

Équipement en place: pitons espacés.

Matériel spécifique : 8 dégaines, quelques coinceurs, 3 grandes sangles, 2 petites sangles.

Première ascension : première en 1947 auteur inconnu.

Approche : du parking, monter sur le sentier qui mène au Grand lac. en vue du lac, monter sur la gauche vers le départ de la voie, un beau dièdre en face nord. durée : 1h30

Itinéraire : L'itinéraire suit le fil de l'arête dans sa quasi totalité. Le départ, très patiné, s'effectue sur la gauche du dièdre (IV+), jusqu'à la brèche (R1), puis jusqu'au deuxième gendarme par l'arête. La troisième dent s'escalade près du fil, jusqu'à un rappel de 15 m pour rejoindre une brèche. Demeurer sur l'arête, dépasser une grande brèche puis un petit mur (IV+) et rejoindre le sommet d'un nouveau gendarme. Rappel de 10 m pour gagner la brèche suivante. Le mur qui suit se gravit dans le dièdre à droite -IV). Un dernier rappel de 25 m et quelques mètres sur une vire en versant ouest, et le sommet est en vue.

Descente : poursuivre sur l'arête sud jusqu'aux replats herbeux puis à une brèche. Un dernier pas de III (piton) permet de rejoindre le sentier qui descend au Pont-de-l'Alpe.

Période : juin à octobre.

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